Culte d'Atua'Mai
Première illustration d'Atua'Mai, musée du Congrès
Le Culte d'Atua'Mai est la première religion Mage, dont l'origine remonte jusqu'au Ve Millénaire avant J.C.
C'est un monothéisme centré sur la déesse de la vie, de la Magie et du Soleil, Atua'Mai. Souvent représentée en posture de méditation, adorée par le peuple, elle est une divinité presque allégorique. Les historiens estiment que la religion d'Atua'Mai dure pendant plus d'un millénaire, et donne naissance à au moins deux autres religions : la Géométrie Sacrée, et le culte du Soleil Doré des Peuples de l'Éveil. Atua'Mai est une figure de résilience, de vitalité et d'équilibre. Elle est également considérée comme langage universel à travers la Magie.
De nombreux historiens considèrent même qu'elle fut la première représentation divine de la Magie elle-même. La circularité de ses représentations désignant les flux magiques.
La Géométrie Sacrée
Cube de Metatron, musée du Congrès
Né aux environ de -4600 av. J.C., le culte de la Géométrie Sacrée est une religion dérivée d'Atua'Mai. Lorsque le grand prêtre Nohuha entre dans possession du Cercle d'Atua'Mai, sa contemplation le conduit à une révélation : ce n'est pas le fond, mais la forme qui existe en toute chose.
Il reçoit de ses méditations des formes supposément originelles de l'univers, des clefs d'accès sacrées. C'est une religion Déiste qui assimile l'univers à la fois à un contenant et la somme de son contenu, et qui considère chaque élément comme faisait partie du sacré. Les Géométristes voient dans les formes fractales l'éternel cycle de naissance, vie, mort, division, rassemblement. L'un des principaux mantras de méditation, avant de se connecter à un Cube Symbolique, est le suivant : « En chaque chose réside le lien à tout ce qui vit, tout ce qui meurt, tout ce qui est ».
Le Bithéisme Berfothin
Disque d'or gravé représentant la migration des Moines Berfothins, musée du Congrès
Cette religion part du postulat qu'il existe deux divinités. Alva, déesse de l'eau et des rivières, source de vie et de changement, et Imna, déesse de la terre et des montagnes, source de savoir, d'ancrage et de stabilité. Ces deux figures, qui symbolisent le mouvement et la persistance, permettent aux Moines Berfothins de survivre à l'Âge Sombre. À travers leurs migrations, ils transmettent et entretiennent le savoir des Mages à travers le monde, participant à la découverte de la Magie Intuitive (bien que théorisée bien plus tard par l'Ensorceleur Malacai).
Christianisme Spiritum
Représentation du Saint-Esprit veillant sur Varianek III et ses sujets
Cette branche du Christianisme naît à Rome, et devient première religion du Royaume de Sibérie, puis Royaume Ancien suite au règne de Morkladius Ier. Basée sur la Foi Orthodoxe, elle stipule que la Magie est la preuve incontestable du Saint-Esprit et de l'action de Dieu sur la Terre. Les Mages sont alors considérés comme des êtres choisis, exceptionnels, capables d'exercer la volonté de Dieu dans la vie temporelle.
Les Spiritum sont de fervents partisans d'une action concrète pour étendre le Christianisme. C'est pourquoi le courant voit la naissance de nombreuses branches sectaires, comme le Deus Rei, qui lance une Croisade dans le but de retrouver le Saint Graal. Ce culte tombe en désuétude progressive face aux découvertes du monde, de la Magie, et aux évolutions sociales du Royaume Ancien. On estime qu'aujourd'hui, seulement 7% des Mages y adhèrent encore.
Cénoïsme
Temple de l'Empire, en sibérie, honoré comme lieu sacré Cénoïste
Le Cénoïsme voit le jour sur le Continent, au sein du Royaume Ancien, entre le VIIe et le VIIIe Siècle. Il s'agit d'une forme d'animisme magique, qui honore la Magie et ses courants comme force vitale. Les Cénoïstes pensent que la Magie marque les lieux, et qu'ils deviennent ensuite vecteur de puissance, de vénération et de sacralité. De nombreuses terres, comme la Sibérie, l'Île de Mikos ou encore la Polynésie sont considérés comme des terres sacrées pour les Cénoïstes. Il s'agit d'une religion encore très représentée, notamment au Nord du Continent.
La Religion Lisandranne
Eolis de Fandragar, Fondateur de la Religion Lisandranne
Fondée à la suite d'une illumination méditative par Eolis de Fandragar dans la Clairière de Lisandres (futur Jardins Interdits de Dayahl), cette religion croit en un tout unifié et équilibré entre Magie, non-Magie, vie, mort, et prône le pacifisme. Dérivée du Cénoïsme et du culte des Berfothins, elle renonce à la sacralité des lieux au profit d'une forme plus complexe et immatérielle d'immanence.
Cette religion voit dans la Transcendance Magique l'étape ultime de connexion au divin.